Le blog d’un chercheur et formateur en histoire de l’art

Le blog d’un chercheur et formateur en histoire de l’art
en Provence… et ailleurs


L’art où, par qui, et comme il s’est fait.
Les articles régulièrement postés ici rendent compte d’une activité de recherche, de publication et de conception d’outils pédagogiques.
Ce blog déroule une vision concrète et sensible de l’histoire de l’art entrevue dans ses relations de proximité avec un territoire, avec des artistes parfois surpris dans leur travail d’atelier.
Une collection de monographies sur des peintres méconnus invite à (re)découvrir un patrimoine parfois insoupçonné en Provence. Des publications et des conférences en communiquent les récentes mises à jour. Des dossiers d’étude à destination des collectivités contribuent à la connaissance, aux décisions de conservation et aux choix de mise en valeur d’œuvres longtemps ignorées voire remisées.
Un ensemble de supports et matériels pédagogiques s’adresse à des publics divers, allant de l’outil de médiation à l’objet de formation.

Patrick Varrot
Formation, recherches et publications en histoire de l'art
Marseille
Pour tout contact: patrick.varrot@wanadoo.fr

lundi 28 septembre 2015

Dossiers d’étude


L’église Saint-Nicolas de Marignane – De pierre, de bois, d’or et de couleurs

Dossier d’étude sur l’histoire, l’architecture, l’ornementation, le mobilier et les restaurations de l’église paroissiale

Juillet 2015

L’association des Amis de Marignane et de la Provence, préparant la remise en œuvre de la restauration de l’église paroissiale Saint-Nicolas, a commandé cette étude préliminaire. Deux rapports techniques avaient jusqu’alors précédé les deux principales campagnes d’intervention sur le bâti et les décors, en 1985 et 1999-2000, la seconde étant restée inachevée. Un cruel manque de sources identifiées, une histoire laconique, souvent hypothétique voire erronée, n’avaient pas permis d’établir une claire étude scientifique étayant les choix de restauration.

Documenter, dater, jalonner l’histoire du monument classé depuis 1992 fut donc l’objectif premier. Repérage du noyau primitif, proposition de points de sondages historiquement justifiés, délimitation des étapes de l’évolution du bâti, connaissance de leurs motivations, des artisans et artistes sollicités, des matériaux et techniques mis en œuvre, ont pu découler d’un travail de dépouillement des archives communales, épiscopales, notariales et paroissiales. Trois périodes marquantes, les années 1520-1570, 1610-1670 et 1840-1905 ont ainsi livré de nombreux documents et informations (dont l’identité du menuisier auteur du monumental retable Renaissance cherchée de longue date) propres à valoriser chaque partie du bâtiment et de son mobilier, à guider les décisions de maintien ou non d’éléments ou d’états problématiques.

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