Peindre dans l’Egypte ancienne : cycle de 5 conférences
virtuelles
Proposé par l’Université Virtuelle du Temps Disponible
Mardi
26 mai 2015
17h00
– 18h00
Peindre
dans l’Egypte ancienne : peintres, dessinateurs et scribes.
Portraits,
autoportraits, signatures, mythes et documents.
L’artiste,
artisan peintre, dessinateur, scribe, souvent les trois à la fois, constitue le
pivot de la connaissance de la civilisation égyptienne antique. C’est en effet
d’objets, d’œuvres, d’images et d’écrits que l’égyptologie s’est nourrie.
L’auteur en fut assez systématiquement gommé au profit d’un fait de
civilisation, son œuvre utilisée comme illustration ou faire valoir de son
possesseur ou de son commanditaire. Cette première étape du cycle
« Peindre en Egypte » propose de faire connaissance avec une
profession et des individus qui l’ont exercée. Portraits,
« autoportraits », signatures, documents, et paradoxalement, mythes,
permettent de dresser une image concrète et précise du métier.
Mercredi
10 juin 2015
17h00
– 18h00
Peindre
dans l’Egypte ancienne : outils et instruments.
Inventaire
du matériel connu des ateliers et des chantiers de peinture.
Seconde
étape du cycle « Peindre en Egypte », cette conférence pourrait
s’apparenter à la visite d’un atelier ou d’un chantier. Les fouilles de
certains sites emblématiques, le village des artisans de Deir el Medineh, un
magasin du complexe de Karnak, une école du Ramesseum de Thèbes ont livré un
important matériel. Des outils, contenants, instruments étaient déjà identifiés
dans d’anciennes collections, ainsi que sur des représentations de peintres. La
connaissance de l’outillage fut complétée par des relevés archéologiques d’objets
aujourd’hui disparus, à la fois triviaux et étonnants. Mortiers, pilons,
molettes, encriers, coquilles, palettes, boîtes à couleurs, calames, pinceaux,
brosses, polissoirs, permettront de suivre les étapes d’exécution d’une œuvre,
du broyage des couleurs à leur application.
Mardi
23 juin 2015
17h00
– 18h00
Peindre
dans l’Egypte ancienne : confection et préparation des supports de la
peinture.
Enduits,
bois, peaux, toiles, papyrus et cartonnages.
Troisième
volet du cycle consacré à la pratique de la peinture dans l’Egypte pharaonique,
cette intervention portera sur les matériaux polychromés. La notion de peinture
pour la peinture, de « tableau », n’étant ni documentée ni
véritablement attestée, toute image reste liée à un objet matériel. Les matériaux
les plus fréquemment préparés pour la peinture seront ainsi passés en
revue : les enduits muraux (de la « mouna » aux enduits blancs
de surface), les trois principaux bois (figuier sycomore, acacia et tamaris),
les peaux animales approchant du parchemin, les toiles de lin, les papyrus, les
cartonnages que ces deux derniers permettent de fabriquer. Feront l’objet d’une
attention particulière les ingrédients calcaires, colles et liants entrant dans
la composition des couches préparatoires.
Jeudi
2 juillet 2015
17h00
– 18h00
Peindre
dans l’Egypte ancienne : le dessin.
Méthodes
d’apprentissage, tracés et images préparatoires, œuvres graphiques.
Le
dessin constitue l’origine de l’art et de l’écriture dans l’Egypte ancienne. En
témoigne la désignation du « scribe des contours ». Les écoles, les
« enseignements », des tablettes d’exercices exhumées lors de
fouilles apportent un éclairage sur les méthodes d’apprentissage. Leur mise en
application a laissé des images émouvantes, notamment sur les
« ostraca ». Véritables carnets de pierre ou de céramique, ils
portent exercices, maladroits, corrigés, essais repris, observations. Plus
aboutis, les dessins préparatoires donnent à voir les phases d’élaboration
d’une œuvre peinte, sculptée ou bâtie. Cette conférence proposera de feuilleter
un album de croquis, esquisses, modèles, ébauches et même dessins d’agrément…
Et de détailler quelques recettes d’encre connues, non seulement par les
œuvres, mais aussi par la pharmacopée égyptienne.
Jeudi
16 juillet 2015
17h00
– 18h00
Peindre
dans l’Egypte ancienne : pigments, liants, laques, « vernis » et
dorures.
Des
mines aux palettes des peintres.
Cette
dernière approche de la peinture égyptienne permettra de composer une riche
palette de couleurs employées des temps pharaoniques à l’époque ptolémaïque.
Des écrits donnent des listes à fournir aux artistes ou évoquent des secrets de
fabrication (celui du fameux bleu égyptien). Du matériel de fouille a livré la
matière travaillée en atelier ou sur chantier, les études scientifiques ont
parachevé la connaissance des ingrédients de la peinture. Que trouve-t-on au
fond d’un mortier, d’une coquille, de godets ou des cupules d’une palette, et
finalement à la surface des œuvres ? En suivant le spectre des couleurs,
seront découverts une trentaine de pigments, ainsi qu’un certain nombre de
gommes, résines, huiles et colles animales. Le tout constituant le
« fard » des œuvres… comme parfois la gamme cosmétique des Egyptiens
de l’antiquité.
Grâce au soutien de la CNAV Ile de France, L'UVTD permet de
participer gratuitement aux conférences.
Connexion par internet via un ordinateur, une tablette
tactile ou un smartphone.
Conférences interactives permettant à tous les participants
d’échanger en direct avec le conférencier et entre eux.
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