Peindre en Provence à la Renaissance : cycle de 10 conférences virtuelles
Proposé par l’Université Virtuelle du Temps Disponible
Vendredi
9 juin 2017
15h00
– 16h00
Peindre
en Provence à la Renaissance
Partie
5
De
retour de Rome… (1540-1560)
Si
tous les chemins y mènent, beaucoup en reviennent également. Rome a constitué
le creuset de la Renaissance classique entre 1500 et 1520, portant au pinacle
ses plus emblématiques représentants, Raphaël et Michel-Ange. A leur humble
côté s’y repèrent les premières communautés d’artistes français, formés à la
« grande » ou « belle » manière, riches de nouveaux modèles
et imprégnés d’une culture internationale. Dès les années 1530, ayant probablement
fui le traumatisant Sac de Rome de 1527, apparaît en Provence cette nouvelle
génération de peintres abondamment sollicités par les marchands et banquiers
d’Avignon, l’aristocratie parlementaire aixoise et des prélats fortement
italianisés. Au savoyard Henri Guigues
s’adjoignent ainsi un encore mystérieux Jean de Condon, le désormais célèbre
champenois Simon de Mailly (dit de Châlons), le néerlandais Laurent Roterdam et
le bourguignon Pierre Malet dont la présence en Provence et à Rome a ravivé l’intérêt
des chercheurs. Réminiscences directes ou modèles gravés alimentent leurs
œuvres. Certaines garnissent encore les collections et monuments romains, d’un
côté, de grands établissements culturels, des sanctuaires, mais aussi de petits
musées associatifs locaux ou collections confidentielles, de l’autre.
Vendredi
7 juillet 2017
15h00
– 16h00
Peindre
en Provence à la Renaissance
Partie
6
Présences
italiennes en Provence (1560-1590)
Les
offres françaises ne manquèrent pas aux artistes italiens, issus de l’atelier
de Raphaël notamment, sur le royal chantier de Fontainebleau en particulier.
Entrés dans le concert du maniérisme international, le royaume et ses provinces
réservèrent un accueil apparemment bienveillant (intéressé aussi…) aux peintres
ultramontains et à leurs œuvres. La Provence n’a curieusement guère attiré
l’attention sur cet aspect transfrontalier dans la seconde moitié du XVIe
siècle. On y relève pourtant la présence d’un Camillo Saturno, à Fréjus et à
Aix, signant ostensiblement « Romanus », et d’un Giovanni Capassini
« florentin » à Aix et tout le long de la vallée du Rhône jusqu’à
Lyon. On pourrait associer le premier au cercle raphaëlesque de Luca Penni, le
second à son réputé maître toscan Andrea del Sarto. Et tous deux à des élèves et
successeurs qui intégrèrent l’héritage italien dans leur peinture, comme le
lyonnais Etienne Martellange, aussi passé par la Provence entre Lyon et Rome.
Mais à trop regarder vers la Ville Eternelle, on oublie souvent d’autres foyers
italiens exportateurs d’artistes et d’œuvres, préparant déjà vers 1570
l’orientation classique et contre réformatrice de la peinture. A un encore
méconnu Coriolano Malagavazzo de Crémone sont déjà donnés deux tableaux en
Provence. De quoi guider le regard et la curiosité vers la Lombardie aussi.
Connexion par internet via un ordinateur, une tablette tactile ou un smartphone.
Conférences interactives permettant à tous les participants d’échanger en direct avec le conférencier et entre eux.
Inscription et programme sur le site de l’UVTD :
Renseignements :