Le blog d’un chercheur et formateur en histoire de l’art

Le blog d’un chercheur et formateur en histoire de l’art
en Provence… et ailleurs


L’art où, par qui, et comme il s’est fait.
Les articles régulièrement postés ici rendent compte d’une activité de recherche, de publication et de conception d’outils pédagogiques.
Ce blog déroule une vision concrète et sensible de l’histoire de l’art entrevue dans ses relations de proximité avec un territoire, avec des artistes parfois surpris dans leur travail d’atelier.
Une collection de monographies sur des peintres méconnus invite à (re)découvrir un patrimoine parfois insoupçonné en Provence. Des publications et des conférences en communiquent les récentes mises à jour. Des dossiers d’étude à destination des collectivités contribuent à la connaissance, aux décisions de conservation et aux choix de mise en valeur d’œuvres longtemps ignorées voire remisées.
Un ensemble de supports et matériels pédagogiques s’adresse à des publics divers, allant de l’outil de médiation à l’objet de formation.

Patrick Varrot
Formation, recherches et publications en histoire de l'art
Marseille
Pour tout contact: patrick.varrot@wanadoo.fr

vendredi 28 avril 2017

Conférences

Peindre en Provence à la Renaissance : cycle de 10 conférences virtuelles

Proposé par l’Université Virtuelle du Temps Disponible
 
 
 
Vendredi 9 juin 2017
15h00 – 16h00

Peindre en Provence à la Renaissance

Partie 5

De retour de Rome… (1540-1560)

Si tous les chemins y mènent, beaucoup en reviennent également. Rome a constitué le creuset de la Renaissance classique entre 1500 et 1520, portant au pinacle ses plus emblématiques représentants, Raphaël et Michel-Ange. A leur humble côté s’y repèrent les premières communautés d’artistes français, formés à la « grande » ou « belle » manière, riches de nouveaux modèles et imprégnés d’une culture internationale. Dès les années 1530, ayant probablement fui le traumatisant Sac de Rome de 1527, apparaît en Provence cette nouvelle génération de peintres abondamment sollicités par les marchands et banquiers d’Avignon, l’aristocratie parlementaire aixoise et des prélats fortement italianisés.  Au savoyard Henri Guigues s’adjoignent ainsi un encore mystérieux Jean de Condon, le désormais célèbre champenois Simon de Mailly (dit de Châlons), le néerlandais Laurent Roterdam et le bourguignon Pierre Malet dont la présence en Provence et à Rome a ravivé l’intérêt des chercheurs. Réminiscences directes ou modèles gravés alimentent leurs œuvres. Certaines garnissent encore les collections et monuments romains, d’un côté, de grands établissements culturels, des sanctuaires, mais aussi de petits musées associatifs locaux ou collections confidentielles, de l’autre.
 
Vendredi 7 juillet 2017
15h00 – 16h00

Peindre en Provence à la Renaissance

Partie 6

Présences italiennes en Provence (1560-1590)

Les offres françaises ne manquèrent pas aux artistes italiens, issus de l’atelier de Raphaël notamment, sur le royal chantier de Fontainebleau en particulier. Entrés dans le concert du maniérisme international, le royaume et ses provinces réservèrent un accueil apparemment bienveillant (intéressé aussi…) aux peintres ultramontains et à leurs œuvres. La Provence n’a curieusement guère attiré l’attention sur cet aspect transfrontalier dans la seconde moitié du XVIe siècle. On y relève pourtant la présence d’un Camillo Saturno, à Fréjus et à Aix, signant ostensiblement « Romanus », et d’un Giovanni Capassini « florentin » à Aix et tout le long de la vallée du Rhône jusqu’à Lyon. On pourrait associer le premier au cercle raphaëlesque de Luca Penni, le second à son réputé maître toscan Andrea del Sarto. Et tous deux à des élèves et successeurs qui intégrèrent l’héritage italien dans leur peinture, comme le lyonnais Etienne Martellange, aussi passé par la Provence entre Lyon et Rome. Mais à trop regarder vers la Ville Eternelle, on oublie souvent d’autres foyers italiens exportateurs d’artistes et d’œuvres, préparant déjà vers 1570 l’orientation classique et contre réformatrice de la peinture. A un encore méconnu Coriolano Malagavazzo de Crémone sont déjà donnés deux tableaux en Provence. De quoi guider le regard et la curiosité vers la Lombardie aussi.
 
Connexion par internet via un ordinateur, une tablette tactile ou un smartphone.
Conférences interactives permettant à tous les participants d’échanger en direct avec le conférencier et entre eux.
 
Inscription et programme sur le site de l’UVTD :
Renseignements :
01 81 51 68 78