Le blog d’un chercheur et formateur en histoire de l’art

Le blog d’un chercheur et formateur en histoire de l’art
en Provence… et ailleurs


L’art où, par qui, et comme il s’est fait.
Les articles régulièrement postés ici rendent compte d’une activité de recherche, de publication et de conception d’outils pédagogiques.
Ce blog déroule une vision concrète et sensible de l’histoire de l’art entrevue dans ses relations de proximité avec un territoire, avec des artistes parfois surpris dans leur travail d’atelier.
Une collection de monographies sur des peintres méconnus invite à (re)découvrir un patrimoine parfois insoupçonné en Provence. Des publications et des conférences en communiquent les récentes mises à jour. Des dossiers d’étude à destination des collectivités contribuent à la connaissance, aux décisions de conservation et aux choix de mise en valeur d’œuvres longtemps ignorées voire remisées.
Un ensemble de supports et matériels pédagogiques s’adresse à des publics divers, allant de l’outil de médiation à l’objet de formation.

Patrick Varrot
Formation, recherches et publications en histoire de l'art
Marseille
Pour tout contact: patrick.varrot@wanadoo.fr

vendredi 20 mai 2016

Conférences

Peinture et optique, un œil dans l’atelier : cycle de 4 conférences virtuelles

Proposé par l’Université Virtuelle du Temps Disponible
 
Lundi 6 juin 2016
17h00 à 18h00
 

Peinture et optique : un œil dans l’atelier

Partie 1

Les ombres projetées : de l’origine des arts aux théâtres populaires

 


C’est l’histoire d’un art qui ne cessa d’inventer. Immobile et immuable, la peinture fut paradoxalement conçue pour (é)mouvoir son spectateur et son auteur. En le stimulant par l’œil. L’optique en serait donc la racine et tous les mythes fondateurs s’accordent à reconnaître dans la naïve observation d’une ombre projetée l’origine de la peinture. Nous suivrons celle de l’amant d’une jeune corinthienne, de bergers antiques, d’un cheval... Bien au-delà du symbole, la pratique du geste dans les ateliers conduit à d’innombrables innovations, méthodes d’apprentissage et applications. L’expérience est attestée dès les années 1420 par un curieux dessin de « château des ombres », pour se poursuivre jusqu’à l’invention des photogrammes ou « peintures solaires », véritables embryons photographiques.
 
 
 
Lundi 11 juillet 2016
17h00 à 18h00

 

Peinture et optique : un œil dans l’atelier

Partie 2

Le miroir à l’œuvre

 

Les peintres l’appelaient pompeusement « catoptrique ». Cette science, ou plutôt mise en œuvre technique des effets du miroir constituera le fil directeur de ce second volet du cycle. Souvent abordé comme emblème, le miroir fut avant tout un outil réel, et même un « maître » pour les peintres. Des premiers autoportraits antiques « au miroir », aux autoportraits de profil suggérant un dispositif complexe dévoilé par les photographes, le miroir (souvent noir…) servit également à l’observation du paysage et au jugement de l’œuvre par les artistes eux-mêmes. Il inversa leur dess(e)in préparatoire et propulsa le spectateur dans leur peinture. D’instrument il devint médium et ouvrit ainsi la voie à la pratique de l’installation contemporaine.
 
 

 
 
 
 
Lundi 19 septembre 2016
17h00 à 18h00

Lundi 10 octobre 2016
17h00 à 18h00

 

Peinture et optique : un œil dans l’atelier

Partie 3

Les boîtes à voir (volets 1 et 2)

 

 
« Fenêtre sur le monde » la peinture ne se contenta pas de le donner à voir sur une surface. Cette troisième rencontre du cycle reliera en images les expériences des peintres visant à maîtriser la vision. D’abord une vitre, puis un voile, un « intersecteur », conduiront à concentrer l’image dans un boîtier, et ce à travers un trou d’aiguille. Ce « sténopé » emprunté aux astronomes trouva son application directe dans la « camera obscura », dont certains exemplaires « archéologiques » portent la marque de célèbres peintres. Ne reste qu’à revoir leurs dessins et leurs tableaux à la lueur de cet instrument qui, d’outil, devint œuvre d’art à part entière, et même attraction visuelle. Naquirent ainsi les boîtes à perspective, premiers « peep shows », puis de véritables architectures optiques comme les panoramas et dioramas qui avalèrent le spectateur.
 
  

 
 
Vendredi 25 novembre 2016
17h00 à 18h00

 

Peinture et optique : un œil dans l’atelier

Partie 4

Les anamorphoses ou « belles et curieuses perspectives »

 


Ultime et transgressive conquête de la peinture, l’anamorphose laissa perplexe les historiens de l’art qui ne lui prêtèrent attention qu’au XXe siècle. « Autodétruite », la peinture ne se forme et se redresse que dans l’œil du spectateur qui en aurait trouvé le bon angle de vue, parfois à l’aide d’un miroir. Cette quatrième et dernière partie du cycle propose de déployer l’éventail de ces « belles et curieuses perspectives ». Planes, obliques, catoptriques, anoptiques, cylindriques, coniques, à cannelures, tridimensionnelles, elles invitent au mouvement. Secrètes, cachées, drolatiques, virtuoses, elles intriguèrent, complotèrent, émerveillèrent, enseignèrent, divertirent. Au-delà de l’approche historique, nous ouvrirons cabinets de merveilles, traverserons galeries et jardins d’optique, salles d’académie, mais aussi cabinets d’architectes et agences publicitaires.
 
 

 
 
Grâce au soutien de la Fondation de France, la CNAV Ile de France, Orange, Old’up, l'UVTD permet de participer gratuitement aux conférences.
Connexion par internet via un ordinateur, une tablette tactile ou un smartphone.
Conférences interactives permettant à tous les participants d’échanger en direct avec le conférencier et entre eux.
 
Inscription et programme sur le site de l’UVTD :
Renseignements au bureau d’accueil des étudiants :
Priscille : 01 81 51 68 78